INTRODUCTION
Despite abundant case law on latent defects and what constitutes a provable claim, Quebec courts have rarely been called upon to decide an issue involving both concepts.
INTRODUCTION
Malgré la jurisprudence abondante tant en matière de vices cachés que sur la qualification de réclamation prouvable, les tribunaux québécois ont rarement eu l’opportunité de trancher une question qui réunit ces deux concepts.
Une décision récente rendue par la Cour supérieure dans le district judiciaire de Montréal1 s’inscrit dans la tendance jurisprudentielle en matière de nomination de séquestre en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (« L.F.I. »), soit la nécessité que le préavis d’exercice visé au Code civil du Québec (« C.c.Q. ») soit transmis et expiré préalablement à la demande de nomination.
Cette décision fait partie d’une controverse jurisprudentielle qui devra être tranchée par la Cour d’appel prochainement.
A recent judgment rendered by the Superior Court in the judicial district of Montréal1 is in line with the current trend in rulings regarding the appointment of receivers under the Bankruptcy and Insolvency Act (“B.I.A.”), namely the requirement that the notice of exercise of a hypothecary right referred to in the Civil Code of Quebec (“C.C.Q.”) be submitted, and the time limit specified in the notice must have expired, prior to the application to appoint a receiver.
Réagissant au choc économique causé par les nombreuses mesures de santé publique mises en œuvre pour contrôler la propagation de la COVID-19, le gouvernement provincial a annoncé, le 19 mars 2020, la création d’un programme d’aide aux entreprises québécoises totalisant 2,5 milliards de dollars.
Le 31 janvier 2019, dans l’affaire Orphan Well Association c. Grant Thornton ltée., la Cour suprême du Canada (« CSC ») a décidé qu’un organisme de réglementation provinciale, en l’espèce l’Alberta Energy Regulator (« AER »), peut exiger le respect des obligations de fin de vie de puits, pipelines et autres installations assujetties aux règlements provinciaux d’une société en faillite ou de son syndic, même si les ordonnances de l’AER causent un préjudice à l’actif du créancier ou aux créanciers garantis.
On January 31, 2019, the Supreme Court of Canada decided, in Orphan Well Association v. Grant Thornton Ltd., that a provincial regulator, in this case the Alberta Energy Regulator (the “AER”), can enforce end-of-life obligations with respect to oil wells, pipelines and other provincially regulated facilities belonging to a bankrupt company or its trustee in bankruptcy, even if the enforcement orders adversely affect the assets in the bankrupt’s estate and its secured creditors.
Where there is a bankruptcy, there is no personal liability of a secured creditor to the Crown for funds received prior to the bankruptcy from a realization of assets that were subject to the deemed trust under the Excise Tax Act (Canada) (“ETA”).
Factual Background
En cas de faillite, le créancier garanti n’est pas responsable envers le fisc pour les sommes perçues avant la faillite provenant de la réalisation de biens faisant partie d’une fiducie présumée créée aux termes de la Loi sur la taxe d’accise.
Rappel des faits et contexte
When negotiating a commercial lease, it is in the landlord’s best interest to require that securities be provided by the prospective tenant in order to protect the landlord against the tenant’s failure to perform its obligations under the lease. A frequent cause of a tenant’s inability to perform its obligations is its insolvency or financial difficulties.